L’étude d’impact du projet urbain Sud Chanteraines à Gennevilliers analyse des enjeux environnementaux et sanitaires majeurs.
L’ambitieux projet de renouvellement urbain porté par la Ville de Gennevilliers et prévu par le Contrat de Développement Territorial de la Boucle Nord des Hauts de Seine vise la construction de 1 650 logements, 75 000 m² d’activités innovantes, 22 750 m² de commerces et services, plus de 50 000 m² d’activités tertiaires et des équipements publics. Ce projet s’inscrit en renouvellement d’un tissu urbain d’environ 30 hectares constitué aujourd’hui d’activités économiques, notamment industrielles. De nombreuses Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) occupent ou ont occupé le site révélant ainsi des enjeux particuliers quant à la gestion des pollutions des sols et du sous-sol, mais aussi des risques pour la santé liés aux émissions potentiellement polluantes de certaines activités. Bien desservi par les transports en commun (RER et Tramway), souffrant d’un trafic de poids lourds prégnant et de fortes coupures urbaines pénalisant les modes actifs, la question d’une réorganisation des déplacements et de l’espace public a aussi présidé dans l’élaboration du projet et l’évaluation de ses effets sur le fonctionnement urbain.
Le projet envisage de faire cohabiter de nouvelles populations, des équipements collectifs avec le maintien de certaines activités préexistantes, le tout en zone à risque d’inondation et à proximité du Parc des Chanteraines, l’un des principaux parcs publics des Hauts de Seine.
L’étude d’impact réalisée a permis de questionner les premiers éléments du projet urbain, de définir une série d’actions à mettre en œuvre pour préciser le projet et envisager sa mise en œuvre à court, moyen et long termes.